CHARIVARI. Partir avant de perdre toute qualité de vie et de «coûter un bras la société»? La romancière Lionel Shriver aborde le sujet avec tant de précision que notre chroniqueuse relaie la question
Autrefois, dans les vallées du Béarn et de Bigorre, les vieux qui devenaient des poids pour leurs familles, parce qu’ils ne participaient plus aux activités agricoles ou domestiques, demandaient à un gendre ou un neveu de les emmener faire une dernière ballade en montagne. On allait admirer la vue au-dessus d’un éperon rocheux, et puis le gendre ou le neveu rentrait seul.
On en revient tranquillement à ces époques merveilleuses où on n’était pas emmerdé par le poids de la solidarité nationale ou de la Sécu. Et puis, en bonus, ça me donnera le droit de sortir ma fourche si je croise un type qui parle avec un accent un peu trop pointu.
Autrefois, dans les vallées du Béarn et de Bigorre, les vieux qui devenaient des poids pour leurs familles, parce qu’ils ne participaient plus aux activités agricoles ou domestiques, demandaient à un gendre ou un neveu de les emmener faire une dernière ballade en montagne. On allait admirer la vue au-dessus d’un éperon rocheux, et puis le gendre ou le neveu rentrait seul.
On en revient tranquillement à ces époques merveilleuses où on n’était pas emmerdé par le poids de la solidarité nationale ou de la Sécu. Et puis, en bonus, ça me donnera le droit de sortir ma fourche si je croise un type qui parle avec un accent un peu trop pointu.