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Cake day: October 24th, 2023

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  • Pour reprendre tes termes, je pense qu’il est important de comprendre que les banques arrêteront de faire de la merde lorsqu’elles y seront contraintes par un contexte réglementaire international. Sinon seules les banques de niche seront volontaristes sur le sujet.

    Voir un mouvement de masse vers des épargnes virtueuses à l’initiative des clients changerait la donne, mais ça reste une goutte d’eau pour l’instant.

    Pour moi, le seul moyen crédible d’avancer est politique, et on voit que ça ne marche pas.


  • L’approche des banques sur le risque climatique est de moins point de vue non satisfaisante : elles défendent leurs intérêts financiers contre ce risque mais n’encourage pas assez à le mitiger de manière globale.

    Pour se défendre, elles ont identifié tous les secteurs qui sont les plus impactés par le réchauffement et ont augmenté le coût du crédit pour eux, principalement long-terme. Le principal outil est l’utilisation de scénario climatiques assez poussés qui partent d’une hypothèse (+4°, impacts plus ou moins en ligne avec le GIEC) et une grille de risques acceptables maximum par catégorie / zones géographiques. Ça contient impact sur les entreprises, l’immobilier, les taux de change, le taux d’intérêt, etc. Certains sujets sont durs à modéliser (réfugiés climatiques, réactions politiques).

    Comme je te disais, l’action des banques pour prévenir le réchauffement climatique est insuffisante. Si elles en font trop, elles perdent du chiffre d’affaire qui passera chez la compétition. Il y a de gros sujets finance durable qui malgré leur intérêt ne sont qu’une goutte d’eau. Mirova en particulier est très intéressante à suivre.

    Pour avoir réalisé un sujet “Green” récemment, je t’assure qu’il y a des personnes extrêmement motivées et compétentes. J’ai vu ce même phénomène chez Engie. Il faut que le management suive.

    Je ne pourrai pas te dire secteur par secteur par contre. En particulier sur la partie matières premières que je ne maîtrise pas.


  • Mon métier consiste à piloter la mise en place des réglementations liées au calcul de risques pondérés utilisé pour le calcul des ratios de fonds propres (RWA). Je l’ai principalement fait pour les risques de contrepartie, risques de marché (incluant le risque CVA) et le risque de crédit. Je fais plus ou moins la même chose depuis 2005, avec des responsabilités plus élargies maintenant. Et je suis consultant car j’en avais marre de la politique interne.

    Désolé je ne fais pas de pronostic. Ce que je peux dire, c’est que les prochaines crises seront celles que personne n’a anticipés (comme le COVID) et celle pour laquelle on n’a pas agit (réchauffement climatique). C’est évidemment la deuxième qui m’interpelle le plus.



  • Je n’ai plus lu ce site depuis début des années 2010. Il se trouve que j’ai une expertise en risques bancaires et qu’il écrivait énormément de mensonges à propos de la solidité des banques. Mes commentaires indiquant les erreurs d’interprétation à la fois des normes comptables, mais aussi sur la définition des calculs de risque, ont été censurés et les articles n’ont pas été corrigés.

    Ça me suffit pour dire que ce site est de la propagande qui prend beaucoup de distance avec la vérité. Une déontologie très moyenne.

    Peut-être que ça a changé depuis mais j’en doute.




  • Je suis centriste, je pourrais voter à gauche si besoin est. Mais je pense que l’auteur du commentaire auquel tu réponds à raison : une grosse partie de la gauche se plante complètement sur les ordres de grandeur.

    Un mec qui est dans le 10% des plus hauts salaires n’est pas riche. Regardez plutôt les les 0,01% des plus hauts patrimoines. A chaque nouvelle mesure de gauche ils peuvent éviter l’impôt pendant que la classe moyenne paye à leur place.



  • Je me demandais justement si la formulation de la question n’était pas justement le problème tellement les scores semblent “parfaits” pour certains pays. J’ai vraiment du mal à croire que les parents espagnols serait à 91% contents du coming-out de leur enfant. Je précise : pas indifférent, contents (réaction positive). Pas la moindre inquiétude par rapport aux discriminations que va subir leur rejeton, au contraire. Le seul scénario où ça pourrait m’arriver ce serait de voir mon gamin ne pas s’épanouir et l’attribuer justement à un problème d’identité sexuelle ou de genre et de le voir justement franchir un cap.


  • Parfois, j’ai l’impression de vous lire dans un monde parallèle. Si mon fils fait son coming-out, la première impression qui me passera par l’esprit sera “Et merde”, la deuxième sera que je serai content qu’il franchisse le pas pour se sentir bien dans sa peau. Le temps de réaction entre les deux sera potentiellement très faible en fonction de mon degré de préparation à cet évènement.

    En tant que parent, on veut que son enfant soit heureux, et on pense naturellement qu’il est plus facile d’être heureux si hétéro bien dans sa peau que homo bien dans sa peau car on s’évite nombre de discriminations dans la société.

    Et là je parle juste d’un coming-out, ça serait beaucoup plus compliqué transgenre.

    Est-ce que ça fait de moins quelqu’un d’intolérant ? Si oui, je pense que vous vous trompez sur la définition même du mot tolérance et surtout vous ne comprenez pas comment marche le cerveau d’un parent qui aime son enfant.