Camille d'Ockham

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Cake day: February 4th, 2025

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  • C’est fantastique, mais ce n’est pas principalement de l’évolution au sens de changement des gènes, mais un changement phénotypique car les mêmes gènes peuvent mieux s’exprimer. Dans un paragraphe tu parlais de l’effet évolutif, au sens changement de gènes, d’un régime avec protéines animales, et puis tu parles d’évolution au sens de changement de phénotype dans le suivant. Le phénotype est le résultat de l’interaction entre des gènes et l’environnement (et entre gènes), et si notamment l’environnement change, alors le phénotype peut changer aussi vite. Mais un changement de phénotype sur toute une population à cause des gènes prend en général beaucoup plus de temps.


  • J’allais te dire de chercher le lien vers les mentions légales en pied de page, mais en fait ça va plus vite que ça quand on scrolle vers le bas :

    Centre de Ressources et d’Informations Nutritionnelles, département santé de l’interprofession des produits laitier

    Qui a tout intérêt à avancer la nécessité de la conso de lait et de viande.

    Déjà l’article à une seule citation c’est chaud, et envoyé par une personne qui parle d’évolution humaine majeure sur deux siècles… Ça sent le biais idéologique non avoué. Moi le mien je l’avoue, je suis antispéciste et vegan, mais j’aime mes citations précises et comprendre l’état des connaissances sur un sujet.




  • Je parle de préparation plutôt que d’attentisme. À aucun moment je n’ai mentionné qu’il ne faudrait faire que ça. C’est de la défense en profondeur qui se dit : et si malgré tout, Le Pen était au pouvoir ? Il faut se poser ce genre de question et y répondre. En face ils savent avoir des plans en onion comme ça.

    Si on peut en plus faire ce dont tu parles, c’est très bien. Mais tout le monde ne le peut pas (horaires de travail, santé, distance, etc.). Il faut aussi voir à quel point les milieux militants peuvent être dysfonctionnels : horaires inadaptés pour les réunions et permanences, -ismes et -phobies, nécessité d’être tout le temps là pendant des mois pour qu’on arrête de te traiter comme un fantôme, rigidité de la hiérarchie implicite du groupe…














  • Oui, mais je crois que ça aide à ce que les haricots soient plus tendres. En tout cas le sel est nécessaire, sans les haricots restent un peu durs.

    Pour l’anticipation, tu peux te dire que tu vas en faire pour toi plus tard le lendemain, tu te les mets bien en évidence sur la table par exemple, que ce soit juste chiant si tu les laisses traîner. Le lendemain ô magie, tu as des haricots prêts à être cuisinés :) Et fais-en plutôt pour deux repas ou trois, comme ça le long processus vaut le coup.


  • J’arrive à réussir les haricots blancs à tous les coups maintenant :

    • les mettre dans l’eau pendant 12h à froid
    • dans une casserole mettre sel et quelques grammes de kombu royal dès le début
    • quand ça boue mettre les haricots pendant 1h
    • mettre des oignons tranchés et une herbe ou deux (ex thym) et laisser cuire pendant encore 15mn

    Le résultat est très fondant.

    On peut trouver du kombu royal de Bretagne séché en feuille en ligne pour environ 25€, je crois que j’ai eu 300g pour ce prix, et ça me tient plus d’un an. J’en découpe un morceau en petites lamelles avec des ciseaux et le stocke dans un bocal, pour un usage rapide. Ça fait une source d’iode vegan pas cher et sans passer par un comprimé, en plus d’accélerer la cuisson des légumineuses.


  • Oui il me semble que c’est bien un résumé du programme de Stanford.

    Ce texte n’essaie pas de faire de la didactique pour un publique « naïf », ni de faire attention à-ce-qu’il-faut-dire dans les milieux militants contemporains (surtout que sa première rédaction date de 1987). Il s’adresse aux personnes intéressées, sans doute déjà féministes et/ou trans, et est un morceau d’histoire.

    Tu remarqueras aussi qu’il a été traduit et publié dans une revue qui s’auto-décrit comme « une revue d’études féministes, queer et postcoloniales, héritière des pensées critiques ». Ce n’est donc sans doute pas un manifeste réac.






  • Je pense que si l’expérience de Wittig d’universaliser à partir de son point de vue lesbien est très intéressante, et que l’approche d’ensemble vaut le coup d’être réutilisée, de nos jours un féminisme lesbien aurait plus de chances d’être juste réac. En effet l’identité a été marchandisée et cishétérosexualisée, et son passé plus queer a été oublié.

    Pour imaginer et mettre en oeuvre une société post-patriarcale, je pense qu’il faut se demander comment on genre autrui. Et cela passe pour l’essentiel par des signes superficiels : apparence, voix, prénom. Il faudrait lutter contre les associations automatiques comme barbe = autorité. Les milieux queers et/ou féministes ne sont malheureusement pas particulièrement bons dans ce domaine. Il suffit de voir les témoinages de personnes transmacs concernant les réactions de leurs ami.e.s dès que trois poils apparaissent sur leur visage.