Je ne me l’autorise pas parce qu’on me l’interdisait, plutôt malgré, mais :
Lire quand je n’arrive pas à dormir.
Quand j’étais enfant, dès la fin de l’école primaire, j’ai été très insomniaque. Vu que c’est super ennuyeux de passer des heures allongé, conscient, sans rien faire, j’avais le réflexe d’allumer ma petite lumière, de prendre un bouquin et de lire un moment pour me changer les idées. Mes parents ont décidé que je faisais exprès de ne pas dormir et m’ont formellement interdit de lire la nuit. Quand je me faisais prendre, ils m’engueulaient. Je continuais à le faire régulièrement, mais en me cachant et en culpabilisant à mort, et pour couronner le tout j’étais angoissée chaque soir à l’idée d’aller me coucher, parce que je savais que j’allais être coincée des heures dans mon lit sans rien pouvoir faire d’autre que de penser au temps qui passait et à quel point j’allais manquer de sommeil. Ça a duré des années et des années.
Quand je suis devenue adulte et ai obtenu ma liberté, j’ai décidé de quitter mon lit quand je mets trop de temps à m’endormir, de me faire une bonne tisane, de m’asseoir, et de bouquiner jusqu’à ce que je sente le sommeil poindre le bout de son nez. Les nuits où je sentais que ça ne venait vraiment pas, je faisais une petite balade dans le quartier, en profitant du calme des rues. Et là, comme par magie, je n’ai plus eu d’insomnies que très occasionnellement et ai même trouvé une excellente hygiène de sommeil.
Je ne me l’autorise pas parce qu’on me l’interdisait, plutôt malgré, mais :
Lire quand je n’arrive pas à dormir.
Quand j’étais enfant, dès la fin de l’école primaire, j’ai été très insomniaque. Vu que c’est super ennuyeux de passer des heures allongé, conscient, sans rien faire, j’avais le réflexe d’allumer ma petite lumière, de prendre un bouquin et de lire un moment pour me changer les idées. Mes parents ont décidé que je faisais exprès de ne pas dormir et m’ont formellement interdit de lire la nuit. Quand je me faisais prendre, ils m’engueulaient. Je continuais à le faire régulièrement, mais en me cachant et en culpabilisant à mort, et pour couronner le tout j’étais angoissée chaque soir à l’idée d’aller me coucher, parce que je savais que j’allais être coincée des heures dans mon lit sans rien pouvoir faire d’autre que de penser au temps qui passait et à quel point j’allais manquer de sommeil. Ça a duré des années et des années.
Quand je suis devenue adulte et ai obtenu ma liberté, j’ai décidé de quitter mon lit quand je mets trop de temps à m’endormir, de me faire une bonne tisane, de m’asseoir, et de bouquiner jusqu’à ce que je sente le sommeil poindre le bout de son nez. Les nuits où je sentais que ça ne venait vraiment pas, je faisais une petite balade dans le quartier, en profitant du calme des rues. Et là, comme par magie, je n’ai plus eu d’insomnies que très occasionnellement et ai même trouvé une excellente hygiène de sommeil.
Mes enfants s’est lecture libre et je les laisse gérer. Je trouve ça dommage de frustrer un enfant sur la lecture
Merci pour ton témoignage. C’est vrai que les rues la nuit ont quelque chose d’un peu unique
On a eu une enfance similaire à ce que je vois ! Je fais pareil, sans la tisane. Ça doit être encore plus apaisant, faudrait que j’essaie.
C’est la première fois que quelqu’un me dit avoir vécu la même chose dans son enfance ! J’espère que tu arrives à dormir correctement, maintenant.
Ça va peut-être paraitre exagéré, mais la routine de sommeil que je me suis construite adulte est une des rares choses dont je suis fière dans ma vie.
J’ai toujours du mal à dormir, mais pour d’autres raisons (anxiété).
C’est super que tu aies pu te construire cette routine de sommeil !