Déjà, en quoi? archéologue vient du grec, architecte vient du latin, d’où la différence de prononciation du ch. Ça apporte quoi?
Et l’étymologie ne se résume pas à un “h” ajouté au 19e siècle “pour faire plus classe”. L’étymologie se trouve dans les dictionnaires étymologique et retrace bien plus de choses que les bizarreries orthographiques que l’académie a décidé de préserver, explicitement pour rendre la langue compliquée afin qu’elle reste une chose « qui distingue les gens de Lettres d’avec les Ignorants et les simples femmes » (François Eudes de Mézeray, un des premiers académiciens)
Note que la citation est du 17e, de l’époque à laquelle on a trouvé important de figer la langue française. Il y avait un objectif d’unification nationale: on parlait plein de langues régionales à l’époque, que l’on rabaissait au rang de “patois” de la vraie langue française, qu’il devenait important de draper de classicisme latin et grec.
Alors je comprends qu’on puisse y être attaché, moi le premier j’aime bien manier une langue châtiée et ne suis pas indifférent au sentiment de supériorité que ça donne, mais c’est aussi quelque chose qu’on pourrait un petit peu questionner de la même façon qu’on a questionné à un moment l’importance du latin (et du grec!) pour faire de la science.
Déjà, en quoi? archéologue vient du grec, architecte vient du latin, d’où la différence de prononciation du ch. Ça apporte quoi?
Et l’étymologie ne se résume pas à un “h” ajouté au 19e siècle “pour faire plus classe”. L’étymologie se trouve dans les dictionnaires étymologique et retrace bien plus de choses que les bizarreries orthographiques que l’académie a décidé de préserver, explicitement pour rendre la langue compliquée afin qu’elle reste une chose « qui distingue les gens de Lettres d’avec les Ignorants et les simples femmes » (François Eudes de Mézeray, un des premiers académiciens)
Sur les H rajouté au 19ième, je suis d’accord. C’était clairement un truc de bourgeois pour se différencier des Ignorants.
Note que la citation est du 17e, de l’époque à laquelle on a trouvé important de figer la langue française. Il y avait un objectif d’unification nationale: on parlait plein de langues régionales à l’époque, que l’on rabaissait au rang de “patois” de la vraie langue française, qu’il devenait important de draper de classicisme latin et grec.
Alors je comprends qu’on puisse y être attaché, moi le premier j’aime bien manier une langue châtiée et ne suis pas indifférent au sentiment de supériorité que ça donne, mais c’est aussi quelque chose qu’on pourrait un petit peu questionner de la même façon qu’on a questionné à un moment l’importance du latin (et du grec!) pour faire de la science.